Les 4 stars féminines du culturisme

Les 4 stars féminines du culturisme

Un sport habituellement réservé aux hommes, le bodybuilding ouvre peu à peu ses portes à la gent féminine. Depuis, elles sont quatre femmes à avoir élargi les horizons de ce sport. Fabiola Boulanger, Kike Elomaa, Nathalie Foreau et Iris Kyle sont des noms que tous les pratiquants, professionnels ou pas, connaissent désormais.

Aux confins de l’histoire du culturisme féminin

Tout comme son pendant masculin, le culturisme féminin a d’abord débuté par des démonstrations de force entre femmes, à travers le monde. Que ce soit en Europe, en Asie, en Afrique ou en Amérique, les diverses civilisations organisaient des genres de compétitions entre femmes afin de connaître celle qui serait la plus forte. Selon des témoignages écrits, ces moments étaient de véritables spectacles villageois. Puis vint l’après-guerre. Vers les années ’50, des concours de beauté ont été greffés à ces épreuves physiques. La combinaison des deux a abouti vers les années ’70 aux premières compétitions de culturisme féminin. En 1977, le premier concours officiel de bodybuilding féminin s’est d’ailleurs tenu aux États-Unis.

Les meilleures des meilleures

Le panthéon féminin

Elles sont quatre à s’asseoir sur le panthéon du culturisme féminin. Des rangs de prestige que se disputent les États-Unis et l’Europe. Depuis l’invention de ce sport, ancré dans les millénaires, la gent féminine a toujours été laissée en arrière-plan. Même jusqu’à une certaine période, où les mœurs étaient plus libérées. Mais comme le sport possède toujours ses pionniers et ses icônes, Fabiola Boulanger, Kike Elomaa, Nathalie Foreau et Iris Kyle ont joué magistralement ce rôle. Ces quatre dames sont des incontournables dans le milieu du bodybuilding. Elles ont beaucoup influencé les sportifs, et surtout les sportives du monde entier.

Iris Kyle, la plus titrée

Iris Kyle est sans doute l’une des femmes les plus titrées dans le bodybuilding. Voire du sport en général. Cette Américaine a remporté dix fois le titre de Miss Olympia. Le Graal dans cette discipline. Jusqu’à maintenant, rares sont les athlètes qui ont réussi cet exploit. Même dans la catégorie masculine. Née en 1974 dans le Michigan aux États-Unis, la championne a vécu dans une famille nombreuse. Ses quatre frères avaient une influence sur elle. Mais la jeune fille a vite conquis les terrains de sport. Pratiquant au début plusieurs disciplines comme le basket-ball, le softball et la course à pied. Déjà, à cette époque, des recruteurs avaient repéré le potentiel d’Iris Kyle. Plusieurs universités lui ont ouvert ses portes.

Un parcours de super athlète

Elle finit alors par accepter l’offre de l’université d’État d’Alcom, situé dans le Mississippi. Intégrant logiquement l’équipe de basket-ball universitaire, elle a vite tracé son chemin. Il n’était pas encore question de culturisme, car elle suivait également un parcours en management des affaires. En 1994, elle déménage à Orange County en Californie. Là, elle fut très impressionnée par la santé et le physique des habitants de la région. Sans attendre, elle a commencé à suivre des entraînements de musculation. Dévorant les magazines consacrés à cette discipline, jusqu’au jour où elle y voit Lenda Murray. Cette sportive est devenue une source d’inspiration pour Iris Kyle. Et la même année, elle remporte sa première coupe non professionnelle. Le bolide est lancé.

Kike Elomaa l’héroïne finlandaise

Kike Elomaa est l’une des femmes culturistes à avoir mis à mal l’hégémonie américaine dans le bodybuilding féminin. Elle est sans doute la seule Européenne à avoir gagné le titre de Miss Olympia. Et ce n’est pas donné à n’importe qui. D’ailleurs en Finlande, son pays natal, elle est considérée comme une idole nationale. Il faut savoir que ce pays, situé dans le nord de l’Europe est aussi une terre de sport. Avec son climat rude en hiver, les gens qui y vivent ont des tempéraments assez vifs et athlétiques. Donc, pour se distinguer dans n’importe quelle discipline, il fallait avoir la volonté et la hargne nécessaire pour s’imposer. Dans ce pays, les champions qui portent haut le flambeau national sont tout de suite mis au rang de héros national.

Une flèche du nord

La championne Kike Elomaa n’a pas dérogé à cette règle. En 1981, elle remporte son premier concours national. La même année, elle finit première du championnat européen de culturisme. Déjà, elle affichait ses ambitions. La Finlandaise s’est tout de suite attaquée aux concours professionnels. 1981, représente l’année de sa consécration. Elle remporte les jeux mondiaux et rafle au passage le titre de Miss Olympia. Un parcours assez atypique. L’année suivante, elle baisse en régime. Elle se contente des secondes et troisièmes places. Cependant, son empreinte est restée. La dame est née en 1955 Lokalahti en Finlande. Une ville située dans le sud-ouest du pays. Un pays où les reines de beauté sont aussi nombreuses. Et c’est aussi sans doute, l’un des atouts de Kike Elomaa. Après avoir mis un terme à sa carrière, elle devient chanteuse et députée au parlement finlandais.

L’ère moderne

Fabiola Boulanger, dans les muscles d’une vraie femme

Fabiola Boulanger représente la génération de culturiste féminin moderne et indépendante. Cette sportive est très célèbre dans son pays, au Québec. D’abord parce qu’elle représente la femme contemporaine. Assumant son statut dans une discipline traditionnellement réservée aux hommes. Mère seule, élevant avec amour son unique fils. Elle met en avant l’image même de la femme indépendante d’aujourd’hui. Souvent, comme elle le dit, la clé consiste à mettre de l’ordre dans les priorités. Et en 2004, quand elle a mis au monde son unique fils, elle  arrête la compétition et le sport. Pourtant, elle était promise à un bel avenir. Les États-Unis étaient déjà prêts à lui offrir le rêve qu’elle voulait. Quelques années plus tard, elle reprend les rênes en 2006. Revenant dans le milieu plus décidé que jamais.

Nathalie Foreau, l’ascension à la française

Le bodybuilding est une véritable institution aux États unis. Faire une percée, pour une non- Américaine, c’est comme réussir à marcher sur la lune. Et la Française Nathalie Foreau a réussi cet exploit. Cette jeune femme possède déjà sa renommée au pays de l’oncle Sam. Pourtant, elle était loin d’imaginer qu’elle atteindrait ses objectifs un jour. Depuis son enfance passée à Toul en Meurthe-et-Moselle. En 2003, elle obtient son premier titre dans les grandes compétitions. Elle remporte le Championnat de France haut la main. Portée par cette victoire, elle se tourne vers l’international. Europe et États-Unis. En 2010, elle arrive à obtenir une licence professionnelle. Nathalie Moreau se distingue ainsi dans les concours américains. Apparemment, elle monte encore en puissance.  

Des combats menés jusqu’au bout

Le point commun de ces quatre athlètes ? Leur volonté d’imposer la femme dans une discipline cataloguée comme masculine. Elles totalisent à elles quatre, plus de 50 médailles, titres et coupes de compétitions internationales. Leurs noms sont maintenant entrés dans la légende de ce sport.   

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Commentaires (2)

  • Thomas

    Ces femmes ont du courage. Elle vivent leur passion et veulent réaliser leur rêve. Les haters existent toujours, mais je sais que ces femmes ont beaucoup de monde qui les soutiennent.

    10 août 2018 à 7:29
    • Top-Steroids-Online

      Oui, on enregistre de plus en plus d’utilisatrice , pour notre plaisir !

      28 septembre 2018 à 7:26

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